Le réseau syrien pour les droits de l’Homme (SNHR) a documenté pas moins de 54 morts sous torture en janvier 2016, dans des prisons et centres de détention gouvernementaux officiels et non-officiels. Le détail des victimes est ainsi donné :
A- 53 personnes ont été tuées par les « forces gouvernementales » (armée, forces de sécurité, milices locales et étrangères).
B – Une personne a été tuée par les forces KSM (Kurdish Self Management).
Des cas de décès sous torture ont été continûment recensés depuis 2011, ce qui montre sans équivoque la brutalité systématique et excessive infligée aux détenus.
Le governorat de Deraa affiche le plus grand nombre de victimes mortes sous torture, qui est de 11. Les autres décès se répartissent ainsi : 10 victimes dans la banlieue de Damas, 8 à Homs, 6 à Hama, 5 à Deir ez-Zor, 4 à Alep, 3 à Hassaké, 2 à Damas, 2 à Raqqa, 1 à Idleb, 1 à Lattaquié, et 1 à Tartous.
Les cas les plus significatifs de mort sous torture en janvier 2016 sont :
trois ingénieurs, trois étudiants d’université, un membre du personnel paramédical, une femme, et plusieurs membres d’une même famille.